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Associatif & indépendant
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »
La légende raconte que le Roi, de passage dans son fief de Bréal-sous-Montfort, aurait été séduit par le projet fantasque de deux jeunes locaux : préparer la plus grande fête qui soit en son hommage, dans ce village de 5 000 âmes. Pourtant, aucun de ces deux étudiants n’a fait ses armes dans l’évènementiel, et aucun festival de plein air n’est alors organisé dans cette contrée. Qu’importe, le Roi aime les défis et fait confiance à sa bonne fortune.
L’Association du Festival du Roi Arthur — connue sous le blase AFRA — est ainsi née. Près de 11 000 curieux et 14 concerts sur le week-end pour la toute première édition de 2008 programmée sur deux jours. Depuis, des milliers de festoyeurs, connaisseurs ou amateurs, se donnent rendez-vous le dernier week-end d’août pour découvrir de nouveaux artistes, aduler leur idole, causer avec son voisin de tablée. Et repartir repu, de la panse au cortex.
Au fil des éditions, et à la demande générale, deux évènements viennent compléter ce temps fort estival : le Tremplin pour dénicher des talents et la Saint-Patrick pour faire honneur à nos amis celtes.
Découvrez les coulisses du Roi Arthur en podcast. Vos 4 épisodes sont disponibles ci-dessous :
Une troupe souveraine, ancrée sur ses terres
Dans les coulisses, c’est plus d’une cinquantaine de petits cœurs qui battent à l’unisson pour préparer ces trois jours de festivité tout au long de l’année. Des femmes et des hommes de tous horizons qui se rassemblent et se retrouvent, avec pour objectif de vivre et de partager une aventure humaine unique, au rythme de l’art et de la musique. Des valeurs fortes d’ouverture, d’inclusion et d’émulsion collective qui ont traversé les âges, jusqu’à aujourd’hui.
L’indépendance et la solidarité en sont les piliers. L’Association du Festival du Roi Arthur est autofinancée à 98%, avec seulement 2% de subventions publiques. Autrement dit, c’est grâce à la vente des billets, les emplettes des festivaliers et la participation de nos partenaires que notre asso peut s’atteler à orchestrer une nouvelle fête. Lors des années fastes, les bénéfices sont réinvestis pour embellir notre Royaume et agrandir notre équipe — comme le stipule notre organisation de loi 1901 à but non lucratif. Une fois les réjouissances terminées, notre matériel est prêté ou loué aux associations locales, pour filer un coup de main et faire vibrer d’autres festoyeurs.
Ode aux fidèles du Roi
En 2023, notre asso embauche 3 salariés à temps plein. Véritables chefs d’orchestre au quotidien, ces virtuoses du spectacle et de la coordination furètent, animent, planifient. 50 bénévoles actifs sont engagés à leurs côtés, rejoints par plus de 1 200 volontaires pendant ces trois jours d’été. Sans eux, pas de festival.
Notre Royaume est attaché à ses terres et à ses agriculteurs : les champs du Mafeu sont généreusement prêtés par leurs propriétaires. Des terres que nous avons à cœur de préserver, tant dans les installations aménagées que dans la sensibilisation des festivaliers. Une approche vertueuse et de bon sens, dans le respect de nos amis agriculteurs. Car sans eux, pas de festival.
Nos mécènes et nos partenaires sont bien plus que des pourvoyeurs de monnaies sonnantes et trébuchantes. À l’image de chacun des membres de notre troupe, ces entreprises et ces associations, souvent locales, montent à bord et s’investissent : prêt de matériel et d’installations, mobilisation en temps et en compétences. Sans eux, pas de festival non plus.
D’une idée un peu folle, le Festival du Roi Arthur est devenu un projet de territoire à part entière, porté, animé et partagé par des milliers de femmes et d’hommes de l’Armorique toute entière. OH YEAH !